au charbon

au charbon

vendredi 28 mars 2014

ne pas oublier

    Mon père; "tout le monde en bave dans cette vie, tout le monde a ses problèmes il ne sert à rien de geindre et de se répandre et n'oublie pas d'être heureuse."
De quoi me plaindre c'est vrai de rien sinon un banal manque de tendresse, de gestes, d'amour durant toute mon enfance, le foutu glacier que ça pouvait vous forer dans le ventre et dans le cœur.
Aller voir un psy de "l'enculage de mouches" tout ce qu'il détestait.
Être heureuse, oui pour montrer l'exemple.
    Même si la maladie grappille du terrain et que mes formulations sont hermétiques, les sensations que je décrivais parfois de flottement, d'absence, de se tenir tout au bord, tout au bord de la folie, de la promener dans les rues en la tenant en laisse comme d'autres leur chien dangereux, sans jamais savoir s'il ne va pas finir par vous sauter à la gueule et vous plantez ses crocs en plein visage.

    Mon père disait; "n'oublie pas d'être heureuse" et la recommandation valait en toute occasion. c'était à la fois plus simple et plus compliqué: attraper le bonheur comme un gilet dans un placard. Trop impalpable, trop indéfinissable, en cela il ressemblait au sommeil qui ne venait pas si on y pensait.
Ne pas trahir l'enfant, cet ancêtre de notre construction, à qui l'on a fait tant de promesses. Alors comment ai-je pu oublier? Piège de soi, mieux vaut rester chenille que papillon pendant la tempête.

    Alors devoir de bonheur, euphorie perpétuelle, pénitence invisible: Comme si la liberté de soi, promise par la modernité, devait se couronner du bonheur, lequel est le diadème qui coiffe le processus. Mais les jeunes gens vivraient la promesse d'un enchantement non comme une bonne nouvelle mais comme une dette à une divinité sans visage dont il ne finiraient pas de s'acquitter. Avec la moindre trace de mélancolie, le plus petit stigmate ou la plus commune des cicatrices, ils s'en voudraient de ne pas correspondre au barème établi, de déroger à la règle.
Problème du contentement et de l'accomplissement et de la destination de l'existence humaine. Tout les hommes s'entendent sur le fait qu'ils se réalisent en étant heureux mais sur la nature du Bon on ne s'entend plus, stupéfiant de la modernité le bonheur est il une illusion? ou un but inaccessible juste un désir ou un manque comblé.
    Des nouvelles fringues , un carré de chocolat, un verre de bon vin avec du fromage, une sortie entre copines, un bain brûlant, se sont toutes ces petites choses qui me rendent heureuse malgré leur impermanence, leur teneur si superficielle. 
    Alors certes il ne faut surtout pas oublier de se faire plaisir mais n'oublions pas non plus que l'effort donne a lui seul une sensation de plénitude et la joie de vaincre car , quelque puissent être les résultats obtenus, il est en lui même la victoire qui contient toutes les autres. Alfred de Musset disait que l'homme est un apprenti, la douleur est son maître, et nul ne se connait tant qu'il n'a point souffert.

source Christine Orban, Pascal Bruckner

vendredi 21 mars 2014

social bridge

    Socialement je suis absente quand profondément malheureuse et autodestructrice je suis ivre et déprimée. Et si mon mari me supporte mal fantasque et trop dynamique, mes amis eux préfèrent clairement mon coté gai, volubile, tendue, vibrante, solaire, gonflée à bloc, seulement les yeux fiévreux souriante mais chancelante, cramée usée jusqu'à l'os, sèche et tranchante je suis prête à prendre feu à la moindre étincelle et à la moindre fissure tout s'écroule.
    Non, il y a bien longtemps que je n'ai pas été comme ça. cela peut vous paraître étrange mais cela me manque, mon coté cent mille volt est loin maintenant que je suis stabilisée.
    En général j'aime les gens, je suis curieuse et j'aime un plus grand nombre sans a priori. On me dit sociale, avenante. Pourtant depuis 5 ans je sens cette faculté diminuer avec le temps, la maladie joue certainement un rôle dans ce déclin mais même lorsque je suis avec des proches je n'ai plus rien à dire. 
Tout simplement parce que je ne partage plus grand chose avec ceux de ma génération; un gouffre se creuse inexorablement et oui comme elles j'ai trente ans passé mais je ne parlerai pas de mon travail inexistant, des travaux dans ma maison que je n'ai pas acheté ou mieux de l'éducation des enfants que je n'aurai sans doute jamais. Nous n'allons tout de même pas parler politique sujet toujours hasardeux voir dangereux.
    Donc je me tais. Et l'on me dit éteinte. Bizarrement je suis beaucoup plus à l'aise avec le sexe opposé peut être parce que je ne peux pas m’empêcher d'être dans la séduction. Je ne le nierai jamais j'aime les hommes et leur trouve toujours un petit quelque chose d’irrésistible.
Pour clore ce questionnement je devrais peut être retrouver le premier, celui par qui tout a commencé, un souvenir vague et tendre, deux bambins qui découvraient l'air farouche et maladroits l'onctuosité des premiers baisers, cette petite personne rousse dont je me rappelle que le parfum et le prénom italien.

    Et les réseaux sociaux? Je pense vraiment que les nouveaux mœurs et avatars de notre société, le vecteur immédiat et virtuel et la vie en connexion nous conduit vers une réinvention de l'homme. Le comportement, la façon de penser tout va s'en sortir bouleversé car ce qui n'était que fantasme est réalité, des bonds dans le passé de quinze années en trois clic et tout un univers de souvenirs chamboulés. Réfléchissez, toutes ces personnes proches ou pas que vous avez côtoyé, amies ou ennemies, qu'il était bon de pouvoir se dire que l'on ne l'ai reverrait jamais, non sans regret parfois mais c'était la vie, ça tournait, la machine arrière était impossible. Désormais aucune excuse, vous n'avez pas pris le temps d'être franche, vous auriez pu lui dire tant de chose, vous n'avez pas tout vécu avec cette personne, ce n'était pas le moment de vous quitter...Copains de maternelle ou collègues de boulots ils n'attendent que d'être péché et vous ne passerez pas entre les mailles du filet.
   Et tout ces rapports, toutes ces relations passent à travers de notre nature, notre personnalité joue le prisme et les teintes de cette boite de pandore sont alors divergentes selon notre impatience, goût du risque, notre honnêteté, et toutes les faiblesses de notre âme.

mercredi 19 mars 2014

sous emploi

   Perdre sa vie à la gagner, je fais mon choix, libre de ne pas travailler ou de travailler pour ma liberté. je préfère l'impermanence à l'opulence, ils préfèrent l'éloquence, le paraître, l'apparence , je les ferais taire tous ces pauvres aux bonheurs monétaires. 
   Au fond c'est le contraire c'est surement moi qui ai perdu pied, moi qui ne suis plus dans le réel, la "vraie vie" comme ils disent.
   Quand je travaille je suis plongée dans un rêve atroce où l'on est le seul à se débattre dans un monde absurde où personne ne comprend les mots que l'on prononce.
"Si j'ai appris quelque chose du monde de l'entreprise, et du travail en général, c'est qu'on y tolère mal les faibles, que toute faille doit y être camouflée, toute fragilité niée (...) Une part non négligeable de nous même doit être laissé au vestiaire. A chacune de mes tentatives, cette incapacité se vérifiait. On voit en moi tellement de complaisance d'adolescence mal dégrossie."
Je rêve d'une vie impossible et douce, une vie de livres ou de peintures mais j'ai la sensation de sortir sans protection sous une pluie de lames , une déluge de larmes sans arche et sans bouée.
"On a toujours le choix (...) tu pourrais très bien t'abstenir d'apporter ton eau au grand moulin du libéralisme, de la religion du profit et de la rentabilité, des délocalisations de la production à bas cout."
   Ma personnalité, mon tempérament, n'est pas compatible avec le monde du travail d'aujourd'hui; autant vouloir faire rentrer une sphère dans un trou carré. En y mettant de la force on peut sans doute y parvenir mais voyez l'état de la sphère plus vraiment ronde à la sortie et c'est bien là le problème.
   J'ai travaillé dans toute sorte d'entreprises, grosses, petites, et partout les mêmes soucis; mauvais rapport avec les collègues, problème avec la hiérarchie, panique face à la tache à exécuter. L'insomnie et les vomissement sont alors fréquents, mes capacités de jugement sont altérées, je n'ai plus aucune objectivité. Je vie une embauche comme un cyclone qui viendrait m'arracher à mon quotidien pour venir me heurter avec toutes sortes de débris contondants et coupants , les blessures sont alors profondes et sales, elles s'infectent.
   J'ai conscience qu'une mauvaise expérience professionnelle peut me conduire à l’hôpital, seulement voilà il n'y a que moi qui suis au courant.
Les autres ne jouent que leur rôle d'étau social qui me presse jusqu'à ce que cette pression et le manque d'argent me fasse céder et que je retourne à l’échafaud.
Pression sociale et manque d'argent m’étouffe et m’accable.  
   La culpabilité est grande mais j'ai décidé d'admettre et de tolérer le fait que je ne sais pas si je suis prête à y retourner de nouveau. De plus le marché est tellement tendu de nos jours qu'il faut redoubler d'efforts pour trouver le moindre poste. Je deviens inapte à ces contentions, j'ai perdu toute motivation. J'abandonne l'idée d'une carrière honorable et méritante et concentre mon énergie restreinte à lire , peindre me soigner, me traiter, et me panser. Pour les autres de l'oisiveté, pour moi une survie.
 

vendredi 14 mars 2014

esprit décousu

   Il y a un an jour pour jour il neigeait sur la France et j'embarquais à Roicy pour Point à Pitre Gwada. Je me souviens de mon humeur pop hard rock du moment rempli d’allégresse mais anxieuse , enthousiaste et angoissée. Voler vers des Îles tropicales paradisiaques mais voler aussi vers l'inconnu. Avec mon cœur nous avons passé 17 jours de pur bonheur. 
   Et me voilà un an après en tee shirt sous un soleil de plomb à capter un maximum de vitamine D , recharger les batteries suite à cet hiver humide et toujours bien long. Ne pas être nostalgique ; émotion bâtarde, ne pas trop regarder en arrière sauf pour les bons souvenirs. La Guadeloupe ce dernier voyage , la parenthèse inattendue dans mon quotidien de honte et de souffrance psychique.
   Si mon monde est composé de souffrance c'est également parce qu'il est essentiellement libre; pas de limite ni de contrainte. La souffrance est la conséquence nécessaire du libre jeu des parties du système. 
   Quand je suis instable l'alcool est difficile à éviter. Enfin de compte l'amertume et l'aigreur peuvent être au bout du chemin vite suivies par l’apathie et la stérilité créatrice complète. Je juge en tout impartialité, je ne m'épargne pas mais je n'épargne personne. 
   
   Je n'ai pas toujours été libre; Parlons alors de l'internement, ou des Infantilisés.
Ils errent comme des fauves en cage le regard vide, l'âme blafarde. Ils ne savent pas où ils vont mais ils y vont inlassablement. L’atmosphère est aseptisée mais le parfum désinfectant rend toutes choses et agrégats sales et impropres.
Aucun ne se ressemble mais ils sont rassemblés.
   Lieu commun de non sens de soi où tout doit être sous contrôle alors que le vide du quotidien creuse un peu plus chaque jour, un Arlequin de liberté qui nous nargue en trinquant avec la faucheuse.
   Les molécules s'entrechoquent et jouent leurs rôles, chacune à leur tour elles nous imbibent nous inhibent. Sans elles le fracas se fait entendre, attention où tu mets les pieds jeune sobre de nouveau.
Chaque mouvement de paupières est un effort et pourtant tu cilles à tout va tu sourcilles même. Tu peux jouir mais ici rien est jouissance , tout est las, repos comme les derniers souffles des combattants.
   Repos maître mot faudrait il encore pouvoir avoir un déversoir une cuvette pour vidanger nos têtes lourdes. Pas de surprise, pas de joies. Protocole strict, mais tu dois être le roi, le fou du roi. 
   Et après , comme le voyage: "c'est plus pareil, de quelle manière, je crains de ne pas savoir comment..."


vendredi 7 mars 2014

Affirmation

    L'affirmation de soi est un principe nécessaire pour mieux vivre avec les autres. c'est une étape importante dans l'introduction de sa personnalité en société.
dans notre société elle est souvent négligée ou confondue avec une forme d’égoïsme, grave erreur.
    Personnellement je suis passive agressive comme un très grand nombre; je commence par ne pas exprimer mes besoins jusqu'au jour où j'explose.
L'affirmation de soi c'est le respect de vos droit et de vos désirs et le respect des droits et des désirs de l'autre, la règle essentielle est d'assurer son bien être sans nuire à autrui.
    Mais pour désirer quelque chose il faut avoir connu une expérience antérieur de plaisir liée à cette chose , moins on ose en faire moins le désir se fait ressentir. 
Les conséquences du manque d'affirmation de soi peuvent être désastreuses . Des personnes peuvent se laisser entraîner dans des relations affectives qu'elles ne souhaitaient pas, simplement parce qu'elles n'osent pas exprimer leur refus.

    Le changement et l'amélioration dans l'affirmation de soi n'est pas une mince affaire, l'entourage peut être surpris d'une telle évolution si vous vous mettez soudain à refuser ce que vous avez toujours accepté ou si vous commencez du jour au lendemain à prendre des initiatives spectaculaires alors que vous aviez plutôt tendance à raser les murs. 
    Et pour commencer votre changement personnel vous devez aussi agir sur vos pensées négatives et bien veiller à ne pas les laisser vous envahir c'est un préalable indispensable pour pouvoir agir.
Par exemple si vous ne prenez pas la parole dans une soirée car vous pensez que vous n'avez rien d'important à dire, vous corroborez d'avance votre jugement: je n'ai pas été intéressant dans cette soirée.
Vaut il mieux ne rien faire plutôt que d'échouer? la réussite absolue est utopique de même que l’échec absolu est plutôt rare. C'est ce qu'on appelle le raisonnement dichotomique (tout ou rien) mais tout n'est pas tout noir ou tout blanc.
    La respiration abdominale est un bon remède contre l'anxiété avant d'agir, elle doit être très lente et superficielle afin de limiter les échanges d'air.
Osez demander les choses même si vous ne savez plus ce que vous voulez, c'est en demandant qu'on arrive à mieux cerner ses désirs.
    
    Donnez vous aussi le droit de dire NON s'en se sentir obligé de se justifier. 
Inutile de vous avouer que je n'applique pas encore à la lettre tous ces beaux principes c'est plus compliqué qu'il n'y parait.
    Tout se joue au niveau du rapport émotionnel avec son interlocuteur, autant en couple j'ai appris à m'affirmer plus ou moins; autant j'en suis incapable devant des figures hiérarchiques comme mon père ou des bon amis que j'estime particulièrement...
    
    Sous les bons conseils du Doc Fanget , affirmons nous!

 

mercredi 5 mars 2014

winter sunshine

   Quelle joie ce matin de voir le soleil briller, il était temps.
Dommage de constater que la lumière de cet astre magistral n'interféra pas sur mon humeur du jour...
   Laissons nous conter ce que ce printemps 2014 va nous apporter ; une situation économique désastreuse , une géopolitique fragile et un sursaut démocratique dans certains pays qui comme les bourgeons prématurés de nos jardins vont souffrir des dernières gelées.
   
   Donc après mon petit déjeuner habituel composé de lamotrigine et d'aripiprazol j'ai décidé de l’améliorer d'une touche d'alprazolam.
Évidemment inutile de signaler que je ne le choisi pas je le subi. Pourtant certain vous dirons que c'est une question de volonté , et oui, comme veuille le Boghawan (bouddha) precher la doctrine ; "le mental est l'avant coureur des conditions , il en est le chef, et les conditions sont façonnées par le mental".
Paroles pleines de sagesse certes mais comment procéder quand on ne peut pas faire confiance en son mental...
Et bien sur les spécialistes (oui je définirai le corps médical sous le terme de spécialistes) vous rabâcheront que l'on fait de son mieux avec ce que l'on a et que le traitement est indispensable pour restaurer la confiance.
   Si j'éprouve aujourd'hui le besoin de vous en parler c'est que par conséquent je n'en suis pas complétement convaincue.
Et oui l'observance du traitement permettrait de se stabiliser et d'avancer, mais merci de préciser à son rythme !
   Vous l'aurez surement deviné  je suis bipolaire de type 2 mixte....
Je ne me défini pas que par mes troubles heureusement mais ce blog me permettra d'expliciter les effets des différentes molécules et la difficulté inhérente à ce genre de maladie . 
Les troubles bipo sont des affections difficiles à vivre inutile de le rappeler j’espère, mais elles le sont certes pour les patients eux mêmes mais également pour leur entourage.
On parlera d'alliance thérapeutique qui repose sur la confiance et l'échange avec le corps médical.
La stabilisation permet donc de maintenir son cercle affectif ( amis , amour) mais aussi de se maintenir socialement et professionnellement , et pas de stabilisation sans  alliance thérapeutique et traitement...
Mais attention il n'est plus question de croire aux remèdes magiques.
   Résumons ma situation;
   Je suis une jeune femme , 14 ans que je suis sous benzodiazépines, anti-psychotiques, anxiolitiques , thymoregulateurs (anti convulsivant)et autres serotonines et sedatifs.
Je n'ai pas de vie professionnelle, donc une situation financière plus que compliquée.
   Cependant ajoutons quelques touches de rose à mon tableau, je suis mariée
heureusement sinon je vous avoue que ce serait surement intenable.
Je n'ai pas d'enfant et je n'en aurait sans doute jamais ( à moins qu'on accepte qu'une personne atteinte de trouble bipo stabilisée adopte mais ça c'est une toute autre histoire) .
   
   Mais après tout qu'est ce que ça peut bien pouvoir dire être stabilisé?
Car personne n'a une vie "normale" et tout le monde a un petit pète au casque non? A la trentaine chacun évolue à son rythme et si difficile de ne pas vouloir comparer sa situation avec celle de ses amis ils nous arrive alors de se prendre quelques claques et de devoir se mettre des coups de pied au cul, quelle violence!
Par conséquent aujourd'hui je dois avancer avec ma marmite en étant objective sur les différents freins liés a ma maladie, et oui nausées , diarhée, tremblements et claquement de dents peuvent être mon lot quotidien mais au moins le traitement m'éloigne des ruminations défaitistes, du disque rayé d'injures dans ma tête et des prostrations stériles.
Aujourd'hui il fait beau alors forçons nous à prendre la chaleur du soleil!
 En conclusion je citerai le DalaÏ Lama :
"Dés lors que vous commettez une action, les conditions de base d'une réaction s'intensifient jusqu'à ce que ses effets s'accomplissent . Si par contre vous n'en commettez aucune, vous ne serez jamais confronté à ses conséquences. Une action, quand bien même  elle à été accomplie dans une vie antérieure , ne perd jamais son influence par le seul écoulement de temps."