Tu penses Fantômes,
tu te dis l’au-delà, le passé au-delà de …
Le passé hante
chaque individu, il oriente l’attitude de chacun et la nuit il engendre des
billevesées qui rôdent pour le torturer. Tes anciennes souffrances, des antécédents
de ruptures et tes accidents du vivre.
Ce qui me m’a
pas mis K.0, me perfore la tête déjà enrobée de chaos et de gorgones secrètes.
Môme dans la
douleur sans cri du cœur. Gamine qui fait sourire mais ne rit pas.
L’amour de mes
proches, Il m’est lourd, embarrassant, pénible, pesant, je ne sais qu’en faire (Car
il ne ressemble pas à celui que j’attends).
Cela fait donc
partie des points de victoire de mes spectres affectifs, mes fantômes d’attachements.
Ils connaissent
l’entrée, ont un double des clefs ; Nous avons sali nos promesses, ils
tentent de nous ramener près d’eux.
Les peines qui
brillent dans leurs yeux sont assourdissantes.
Chacun peut se
les représenter en forces obscures, ou ombres occultes. Loyautés inconscientes,
à des aïeux dont on déforme les intentions et les discours.
Elles sont
envieuses car, toi, en vie, que tu gâche en chagrins superficiels, eux là-bas, au-delà,
qui ne peuvent plus faire de choix.
Des diables ou
des saints, devons-nous leur adresser nos prières ou les égorger ? ne t’inquiète
pas, d’ici on ne voit rien.
Croyances en
Ectoplasme
YokaÏ fait de regrets
de rancunes de morcellements et de perdition. Tout ce manque en creux qui me
saute à la gorge à chaque fois.
Ils posent leurs
limites, tes limites, aucun envol n’ouvrira ton ciel.
Tu te dis avoir fauté, la jolie robe de
culpabilité que notre ombre se paye en soldes.
La vie est
injuste avec toi comme avec tes proches ou ce qui peux advenir, mais la colère,
familière chimère prendra soin de toi.
Ils ont
toujours le chic pour nous faire retomber.
Des échos dans
ma tête pleurent. Mes esprits parlent et mon âme veut bien les croire.
Nous
reconnaissons parfaitement les contours de notre manoir hanté, qui vient s’y
cacher ? des souvenirs, des aigreurs, des erreurs. Des pensées ou
sentiments que l’on juge perpétuellement qui ont façonné et dessiné notre
tempérament.
Et après, les
chasser ?
Nuisibles ou
modérateurs ?
Pleurons de l’eau
bénite cela les ferait-ils fuir ?
Casper en
vérité, n’a peur de rien face à ton visage aux traits effondrés.
Ils te forcent à coudre ton armure et à sortir
l’épée. Me couper de mon amertume à la hache.
Ce ne sont pas
nos racines, nous sur la rivière eux, sur la rive.
Je vous offre
mes peurs et garder toutes mes erreurs je vous rends le couteau qui étalait le
beurre, pour que ça glisse.
Donne-moi
quelque chose, pour te débusquer, lever le drap blanc dont tu te pares.
A travers ces
deux petits trous je n’entrevoit que le noir.
Laisse-moi
quelque chose, pour avancer sans toi et t’oublier.
Ces spectres
qui reviennent trop souvent pour te tabasser, ne lève pas trop le coude pour t’en
protéger.
Confiance washing
, on ne me la fait pas !
Derrière toi, malgré
toutes les thérapeutiques qui soi, arrivera une V x
de toi. Et je devrai, recommencer, te déshabiller,
compter les couches, déboutonner, déboulonner tes mécanismes.
Ne soit pas
froussarde, soulève le rocher, pour voir les larves de revenants qui grouillent
dessous.
Ne t’en tient pas aux
signes extérieurs de détresse.
