au charbon

au charbon

vendredi 10 janvier 2025

Edge lonely whispers

 




Avide, à vide

Border , sans pleur, au fond du puit,  de nuit , ne regarde plus les étoiles.
Le ventre creux mais plein de chimie.
Une trachée sans fond qui se dilate jusqu'au boyaux.
Ne pouvant appeler,  sans réponse cela acheverait
À  vide , avide , assoiffée, jamais comblée
Transparente invisible illégitime
Sans fond inexorable
Perpétuelle risque,  se brûler, recommencer...
Border , cœur dispersé,  le mycélium qui se sustente de ma détresse.
Princesse, sorcière,  pécheresse,  j'attise ou éteint la lumière
Décorum de malheur , ce filtre opaque qui sali tout , un univers de peines, constellé de chagrins.
Faites place dans les ténèbres,  j'ai le meilleur des raccourcis. Arlequin à ses moment, fantôme à ses heures.
Ces interminables heures où mon corps de plomb est froid, inerte.
Solitude ,mansuétude .... ne pas vouloir se dont la vie me fait cadeau et vouloir voler à tout prix ses joyaux, poisons.
Dois-je me fondre , me liquéfier ne faire qu'une avec le sol en attendant un mirage, qui par pitié me permettrait de me rassembler,  pour à nouveau,  m'élancer , garder le pied au plancher, perdre le contrôle et éclater...
Plus de sanglots, rien ne sors plus.
Un flot perpétuel de mal être.
Se supporter,  tenter en vain de se comprendre,  ses contradictions ses explosions ...
Qu'on vienne rafraîchir mon cerveau à coup de démolition.
Destruction,  tenter de reconstruire avec toujours moins de liant et de vigueur...
Les conditions sont façonnées par l'esprit mais je ne peux que constater que celle-ci me mettent à l'épreuve alors que je suis désarmé et un genou à terre. 

mercredi 25 décembre 2024

Obscure, expose toi


 À l'état animal naturel si la mère n'est plus là, le juvénile est condamné.

Au mieux il aura du mal à être intégré

S'adapter lui coûtera plus qu'on ne croit 

Telle une Monstrueuse,  erreur de la nature
Je ne repond plus de moi.
Moi je sens la mort à mes trousses
Et je l'attend souvent. Avec mon cœur de mousse

33 ans éteinte et oubliée, aujourd'hui je suis plus vieille que toi la disparue

Et mon heureuse rencontre
J'arrive à te cacher ma rage
Dissimuler ces failles, trop bruyantes
Existentielles, toujours sur les rails.
Je veux t'épargner mes naufrages
Mes submersions, je coule
Un flux de sang noir en forme de femme.

"Si tu savais la haine qui coule dans mes veines
Tu aurais peur, tu aurais peur"
Me le laisser me gagner par la tristesse elle tient que trop souvent les ficelles
De mon corps pantin desartitculé

Toi qui crois que je maîtrise
Que mon quotidien est acceptable
Je ne tisses pas, je tise
Une vie que je déréalise

J'ai perdu le chemin de mon âme
Tracé sans le sable gelé
Embraser une flame, m'expose
Choc thermique, coupe mon souffle
Et quand la peur me paralyse, 
Le chagrin je le prise
je bois et je digére la crise

Aucune reine. Sans ascendance
Ne s'attirerait pas, décadence
Romance en mirage,
Le drama me lance jusqu'au bout de mes doigts
je me trouve grotesque,
ridicule être dans les extrêmes
combler ce vide,  en espèces loghorée reproches jugeantes, je m'insulte 
Ennivrée de ce qui m'est familier
Cette même haine qui hante...
Ce que donne la vie, je l'esquive
Ce qu'elle ne me donne pas , je veux le voler à tout prix .
Je suis cette incohérence
Je suis ces extrêmes qui me torturent
Donner le change mais se liquéfier à l'intérieur

"Tu sais la tendresse est mon guide
Mais elle opère en terre aride"
Clara Yse

jeudi 26 septembre 2024

PULSIONS ET IMPULSIONS – TORTURE ET DELIVRANCE

 

   Ces comportements, devenus parfois nécessaires pour reprendre son souffle. Ce shoot direct qui reset l'espace d'un instant le circuit fermé de mes souffrances.

J'en avais fini avec les tranchants, des cutters ou des rasoirs, car les traces au creux de mes bras impliquaient une explication quand exposés au regard d’un proche. Comment justifier alors que ça se ressent ça n'a pas de langage.

J'ai besoin de sentir ce lien qui se serre autour de ma gorge de plus en plus fort progressivement puis écrase la trachée, qu'essayait de déglutir serait douloureux, j'ai besoin de cette asphyxie qui me fait tourner la tête et frôler la perte de connaissance. J'ai besoin de cette lame chauffée à blanc posée sur mon bras ou ma cuisse, de ce son indicible du crépitement du métal rouge vif qui se pose sur les chairs, de cette petite trace laissée au décollement, cette trace rose qui brunira avec le temps. 

Oui là ça se voit, donc c'est réel ! car tout ce qui passe dans ma tête ne se voit pas qui me dit que c'est réel ? Et les traces de brûlures font plus facilement illusions.

J'ai besoin de ce goût chaud et piquant qui envahit fortement toute la surface de ma bouche, ce sucre d’alcool fort, douceur qui me console et me berce. De sentir le liquide parfois qui brûle tout le long de mon œsophage et qui tombe enfin dans mon estomac, se diffuse et permet d'engourdir ses parois, de dénouer le ventre. Si je répète l'opération je sais qu'à terme il engloutira les peines, ce sont mes articulations mes extrémités qui seront tout engourdie et mon esprit se lovera dans une rivière douce et trompera mes pensées.

Auto Mutilations qui ne sont qu’un phénomène primitif de survie, face à une douleur morale qui pourrait nous ancrer dans l’enfer en nous empêchant de revenir dans le réel…et qui deviennent une addiction au soulagement.



 

mardi 1 août 2023

GHOST BUSTERS

 


 

Tu penses Fantômes, tu te dis l’au-delà, le passé au-delà de …

Le passé hante chaque individu, il oriente l’attitude de chacun et la nuit il engendre des billevesées qui rôdent pour le torturer. Tes anciennes souffrances, des antécédents de ruptures et tes accidents du vivre.

Ce qui me m’a pas mis K.0, me perfore la tête déjà enrobée de chaos et de gorgones secrètes.

Môme dans la douleur sans cri du cœur. Gamine qui fait sourire mais ne rit pas.

 

L’amour de mes proches, Il m’est lourd, embarrassant, pénible, pesant, je ne sais qu’en faire (Car il ne ressemble pas à celui que j’attends).

Cela fait donc partie des points de victoire de mes spectres affectifs, mes fantômes d’attachements.

Ils connaissent l’entrée, ont un double des clefs ; Nous avons sali nos promesses, ils tentent de nous ramener près d’eux.

Les peines qui brillent dans leurs yeux sont assourdissantes.

 

Chacun peut se les représenter en forces obscures, ou ombres occultes. Loyautés inconscientes, à des aïeux dont on déforme les intentions et les discours.

Elles sont envieuses car, toi, en vie, que tu gâche en chagrins superficiels, eux là-bas, au-delà, qui ne peuvent plus faire de choix.

Des diables ou des saints, devons-nous leur adresser nos prières ou les égorger ? ne t’inquiète pas, d’ici on ne voit rien.

Croyances en Ectoplasme

YokaÏ fait de regrets de rancunes de morcellements et de perdition. Tout ce manque en creux qui me saute à la gorge à chaque fois.  

Ils posent leurs limites, tes limites, aucun envol n’ouvrira ton ciel.

Tu te dis avoir fauté, la jolie robe de culpabilité que notre ombre se paye en soldes.

La vie est injuste avec toi comme avec tes proches ou ce qui peux advenir, mais la colère, familière chimère prendra soin de toi.

Ils ont toujours le chic pour nous faire retomber.

Des échos dans ma tête pleurent. Mes esprits parlent et mon âme veut bien les croire.

Nous reconnaissons parfaitement les contours de notre manoir hanté, qui vient s’y cacher ? des souvenirs, des aigreurs, des erreurs. Des pensées ou sentiments que l’on juge perpétuellement qui ont façonné et dessiné notre tempérament.

Et après, les chasser ?

Nuisibles ou modérateurs ?

 

Pleurons de l’eau bénite cela les ferait-ils fuir ?

Casper en vérité, n’a peur de rien face à ton visage aux traits effondrés.

 Ils te forcent à coudre ton armure et à sortir l’épée. Me couper de mon amertume à la hache.

Ce ne sont pas nos racines, nous sur la rivière eux, sur la rive.    

Je vous offre mes peurs et garder toutes mes erreurs je vous rends le couteau qui étalait le beurre, pour que ça glisse.

 

Donne-moi quelque chose, pour te débusquer, lever le drap blanc dont tu te pares.

A travers ces deux petits trous je n’entrevoit que le noir.

Laisse-moi quelque chose, pour avancer sans toi et t’oublier.

Ces spectres qui reviennent trop souvent pour te tabasser, ne lève pas trop le coude pour t’en protéger.

 

Confiance washing , on ne me la fait pas ! 

Derrière toi, malgré toutes les thérapeutiques qui soi, arrivera une V x  de toi. Et je devrai, recommencer, te déshabiller, compter les couches, déboutonner, déboulonner tes mécanismes.

Ne soit pas froussarde, soulève le rocher, pour voir les larves de revenants qui grouillent dessous.

Ne t’en tient pas aux signes extérieurs de détresse. 

 

 

dimanche 13 septembre 2020

Conduis toi en Femme

 

Conduis toi en femme 

Le cœur lourd et non identifié

Une enfant qui s'est oubliée

Comment se représenter

J'ai dessiné une vie irresponsable

Sans genre et incapable

Sombre dans les ombres mal fiancées 

C'est quoi une femme

Des paillettes , des hormones 

Voix fluette, joues en pommes

Des copeaux de féminité

Conduis toi en femme 

Je fuis les conflits 

Un semblant de madame 

Les talons, la mini, pendants aux oreilles   

Angoisse ancrée dans l'âme 

C'est quoi une femme  

Faire mine de...

C'est pas un drame

J'préfère rêver , je préfère bouder

Précieuse ou ridicule

Pas que fragile

Le confort et ma bulle 

La rage dans la bile 

Conduis toi en femme 

au moins vivante 

Comment ais-je pu me créer

Pas de répétition 

Assumer être une dame 

Ou la miss chiante

Miser sur l'improvisation 

Herbe folle ou belle plante 

Croire en sa posture 

Dans mes yeux flous 

Le mirage d'une allure 

cheveux mêlés pas distinguée 

Laissez moi croire 

D'être toujours et encore la moitié

 Conduis toi en femme 

Travailler dur et materner 

Je veux juste jouer avec ivresse

Sans vouloir me défiler

Faire mijoter ma tristesse 

Ça ne sera pas de ma faute  

Non pas de mon fait 

C'est quoi une femme

Se dédouaner la tête haute 

Haut perchée, je baisse les yeux 

Dissimulant tous mes bleus 

Conduis toi en femme 

Sensuelle et romantique

Je me prendrai un blâme 

J'aime pas la gymnastique 

Charge mentale et compagnie 

Sans avoir signé

M'avait on avertie 

au banc des militantes résignées 

je suis sur le fait accompli 

 


dimanche 12 avril 2020

Du plomb dans l'aile

La marée haute,
Hissé haut marin dérouté,
je reste sous l'eau, est-ce le chaos?
laissons tomber les masques, nous laissons fondre la glace... 
Ça gravite dans le cortex 
Ça bouge , mais vers le rouge, les astres , sages, savent ...
J'ai le gout du ciel et reste sourde à ses appels.

   L'humanité refoule la vérité de la nature comme une vieille émotion, que l'on ne veut pas entendre, et que l'on ligote en soi, pour ne pas qu'elle s'exprime. L'humanité se rend malade avec son attitude irresponsable. Telle un jeune adulte, dans sa courte vie à succès, se suicide à 27 ans après avoir profité abusivement de son passage. A l'échelle de l'univers, nous sommes Jeune et mis à l'épreuve et malgré les rappels à l'ordre nous brûlons par les deux bouts. L'être humain et les éléments ont divorcé depuis longtemps , il a voulu soumettre la nature à ses volontés les plus absurdes.

Sans les artifices,
sous le fond de teint , les cicatrices.
Lorsque la chenille croit en la mort elle devient papillon , mais nous, nous tournons en rond...
De salles ambitions
On éloigne les questions.
Comme le roi de l'illusion,
Il façonne le monde de béton 
et de surconsommation. 
Mon compte est bon
Le cœur en prison , mesurer l'horreur de nos factions ...
sans admettre la punition.
La Terre oubliée
Dans nos cages dorées, 
admirons ce lien fané,
les regrets en collier. 

  Accepter d'être petit, dans l'ombre, d'être reconnaissant et plein de gratitude. En sommes nous capable? Seulement respecter ce que l'on devrait être, à notre place. Nous restons la faiblesse pas le poison, qui peut le plus peut le minimum.

L'erreur est humaine , réparons dans la peine,
Pain, et voir où ça nous mène...
Laissons nous chavirer,
Nos rires crispés , noyés 



 

samedi 10 novembre 2018

Mon Cinéma

   Moi et moi seule déformant la réalité je fais mon cinéma.
Toute petite les retours étaient "Mais quelle comédienne! arrête ton cinoche!" 
Pourtant pleine d'innocence je ne faisais qu’interagir avec mes perceptions très sensibles et le regard de l'autre, seulement déjà un prisme se formait. 
Ce qui est intéressant c'est qu'il est avéré que les personnes bipolaires prennent les réalités sans aucun filtre ; je ne dis pas qu'elles n'ont pas de recul ou de second degré, je dis simplement que tout est violent et transperçant . C'est là que la réponse est parfois inadaptée pourtant si juste en accord avec ce que l'on ressent. 
Ce sentiment d’entièreté ,d'unicité, comme si ce que l'on donnait à l'autre était le reflet parfait de notre production intellectuelle mais en réalité spirituelle. Je vais éclaircir ; les Bipolaires souffrent de nombreux et divers troubles cognitifs. Nous pleurons nos cognitions , elles sont altérées elles sont sabotées et tout ce que je perçois je le prends de plein fouet et je l'extrapole. 
COGNITIONS: ensembles des processus par lequel un organisme acquiert la conscience des évènements et objet de son environnement.
En définitive il est tellement difficile en temps normal de communiquer alors en périodes critiques c'est mission impossible.
Je me dis alors que j'ai toute une équipe dans ma tête mal régie avec un réalisateur perché un script et un producteur vicieux aux commandes.
Je fais mon cinéma et c'est plus souvent surréaliste que documenté, je ne nie pas les faits je les amplifie malgré moi. Je peux leur donner une couleur rose fluo comme les teinter de tragédie selon mon état et en toute légitimité!
Le cœur tantôt bouton sous la rosée tantôt fané ...