au charbon

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mardi 1 août 2023

GHOST BUSTERS

 


 

Tu penses Fantômes, tu te dis l’au-delà, le passé au-delà de …

Le passé hante chaque individu, il oriente l’attitude de chacun et la nuit il engendre des billevesées qui rôdent pour le torturer. Tes anciennes souffrances, des antécédents de ruptures et tes accidents du vivre.

Ce qui me m’a pas mis K.0, me perfore la tête déjà enrobée de chaos et de gorgones secrètes.

Môme dans la douleur sans cri du cœur. Gamine qui fait sourire mais ne rit pas.

 

L’amour de mes proches, Il m’est lourd, embarrassant, pénible, pesant, je ne sais qu’en faire (Car il ne ressemble pas à celui que j’attends).

Cela fait donc partie des points de victoire de mes spectres affectifs, mes fantômes d’attachements.

Ils connaissent l’entrée, ont un double des clefs ; Nous avons sali nos promesses, ils tentent de nous ramener près d’eux.

Les peines qui brillent dans leurs yeux sont assourdissantes.

 

Chacun peut se les représenter en forces obscures, ou ombres occultes. Loyautés inconscientes, à des aïeux dont on déforme les intentions et les discours.

Elles sont envieuses car, toi, en vie, que tu gâche en chagrins superficiels, eux là-bas, au-delà, qui ne peuvent plus faire de choix.

Des diables ou des saints, devons-nous leur adresser nos prières ou les égorger ? ne t’inquiète pas, d’ici on ne voit rien.

Croyances en Ectoplasme

YokaÏ fait de regrets de rancunes de morcellements et de perdition. Tout ce manque en creux qui me saute à la gorge à chaque fois.  

Ils posent leurs limites, tes limites, aucun envol n’ouvrira ton ciel.

Tu te dis avoir fauté, la jolie robe de culpabilité que notre ombre se paye en soldes.

La vie est injuste avec toi comme avec tes proches ou ce qui peux advenir, mais la colère, familière chimère prendra soin de toi.

Ils ont toujours le chic pour nous faire retomber.

Des échos dans ma tête pleurent. Mes esprits parlent et mon âme veut bien les croire.

Nous reconnaissons parfaitement les contours de notre manoir hanté, qui vient s’y cacher ? des souvenirs, des aigreurs, des erreurs. Des pensées ou sentiments que l’on juge perpétuellement qui ont façonné et dessiné notre tempérament.

Et après, les chasser ?

Nuisibles ou modérateurs ?

 

Pleurons de l’eau bénite cela les ferait-ils fuir ?

Casper en vérité, n’a peur de rien face à ton visage aux traits effondrés.

 Ils te forcent à coudre ton armure et à sortir l’épée. Me couper de mon amertume à la hache.

Ce ne sont pas nos racines, nous sur la rivière eux, sur la rive.    

Je vous offre mes peurs et garder toutes mes erreurs je vous rends le couteau qui étalait le beurre, pour que ça glisse.

 

Donne-moi quelque chose, pour te débusquer, lever le drap blanc dont tu te pares.

A travers ces deux petits trous je n’entrevoit que le noir.

Laisse-moi quelque chose, pour avancer sans toi et t’oublier.

Ces spectres qui reviennent trop souvent pour te tabasser, ne lève pas trop le coude pour t’en protéger.

 

Confiance washing , on ne me la fait pas ! 

Derrière toi, malgré toutes les thérapeutiques qui soi, arrivera une V x  de toi. Et je devrai, recommencer, te déshabiller, compter les couches, déboutonner, déboulonner tes mécanismes.

Ne soit pas froussarde, soulève le rocher, pour voir les larves de revenants qui grouillent dessous.

Ne t’en tient pas aux signes extérieurs de détresse. 

 

 

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