au charbon

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vendredi 10 janvier 2025

Edge lonely whispers

 




Avide, à vide

Border , sans pleur, au fond du puit,  de nuit , ne regarde plus les étoiles.
Le ventre creux mais plein de chimie.
Une trachée sans fond qui se dilate jusqu'au boyaux.
Ne pouvant appeler,  sans réponse cela acheverait
À  vide , avide , assoiffée, jamais comblée
Transparente invisible illégitime
Sans fond inexorable
Perpétuelle risque,  se brûler, recommencer...
Border , cœur dispersé,  le mycélium qui se sustente de ma détresse.
Princesse, sorcière,  pécheresse,  j'attise ou éteint la lumière
Décorum de malheur , ce filtre opaque qui sali tout , un univers de peines, constellé de chagrins.
Faites place dans les ténèbres,  j'ai le meilleur des raccourcis. Arlequin à ses moment, fantôme à ses heures.
Ces interminables heures où mon corps de plomb est froid, inerte.
Solitude ,mansuétude .... ne pas vouloir se dont la vie me fait cadeau et vouloir voler à tout prix ses joyaux, poisons.
Dois-je me fondre , me liquéfier ne faire qu'une avec le sol en attendant un mirage, qui par pitié me permettrait de me rassembler,  pour à nouveau,  m'élancer , garder le pied au plancher, perdre le contrôle et éclater...
Plus de sanglots, rien ne sors plus.
Un flot perpétuel de mal être.
Se supporter,  tenter en vain de se comprendre,  ses contradictions ses explosions ...
Qu'on vienne rafraîchir mon cerveau à coup de démolition.
Destruction,  tenter de reconstruire avec toujours moins de liant et de vigueur...
Les conditions sont façonnées par l'esprit mais je ne peux que constater que celle-ci me mettent à l'épreuve alors que je suis désarmé et un genou à terre. 

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