Garder espoir, préserver ses rêves, nourrir ses envies. Tout ça est bien plus facile à dire qu'à faire. A quoi bon se laisser aller cela ne produit rien de positif.
Seulement voilà, c'est lorsque l'on croit qu'on est sorti d'affaire, que tout "roule" que l'on avance doucement mais surement, c'est là que la machine se grippe, que l'on nous répond par la négative que la vie pose ses conditions.
Pendant longtemps je ne faisais plus de plans sur la comète car on ne sait jamais ce que le destin nous réserve, mais voilà il faut progresser.
Alors on se projette, on construit petit à petit un nid, douillet, où on peut se stabiliser tranquillement jusqu'à ce qu'on nous assenne un coup de poignard qui vienne ébranler notre tendre édifice. Il faut s'adapter contourner l'obstacle, sauter la barrière. Cependant quand toutes les portes claquent et se ferment sous notre nez et que l'on se trouve asphyxié où retrouver le souffle?
Crier sous la lune, prier, jurer, et se sentir si vulnérable face aux éléments.
Le souvenir vaporeux des jours heureux est bien là mais minable l'on sent le poids de la souffrance nous irradier. La frustration, le manque, la douleur lancinante sont présentent elles aussi; on pleure pour faire ressortir tous ce mal pour faire couler la colère. Insignifiant, impuissant, on
La bonne nouvelle a un parfum si rare qu'il faut se raccrocher au potentiel optimiste de chaque chose. L'injustice dont on se plaint devient plus un régulateur pour nous ramener à la dure réalité de l'impermanence.
Le capitalisme, le néo-libéralisme, et la croissance obligatoire nous vulnérabilisent. Ils nous englobent en un troupeau consentant et par la même nous confrontent aux lâches et cruelles absurdité qu'une minorité applique.
La liberté et la résistance, la flamme individuelle est soufflée, il n'y a pas ou plus d'étincelle...